En 2023, une revalorisation des allocations chômage, orchestrée par Pôle Emploi, est à l’horizon. Alors, quels sont ces nouveaux montants qui font déjà parler d’eux ?
Pôle Emploi se réinvente en « France Travail »
L’horloge tourne, et d’ici quelques mois, Pôle Emploi arborera fièrement son nouveau nom : « France Travail ». Cette mutation, programmée pour l’année suivante, promet une réorganisation profonde. Ce changement, à l’initiative d’Emmanuel Macron et son ambitieux projet « plein-emploi », vise une réduction drastique du taux de chômage hexagonal.
L’essence même de cette nouvelle entité ? Accompagner avec rigueur les individus en quête d’emploi, favorisant ainsi leur reconversion professionnelle. Dans cette quête, une collaboration soudée entre le gouvernement, les acteurs sociaux et les entités territoriales est prévue.
Les contours de l’allocation chômage en 2023
Avec cette mue institutionnelle, une réévaluation des montants alloués pour les allocations chômage est en vue. Seules les personnes ayant subi une perte d’emploi involontaire (tel qu’un accident de travail, un licenciement ou une rupture conventionnelle) pourront prétendre au titre de membre de France Travail. Toutefois, des prérequis, comme avoir été en poste au minimum 6 mois sur les 24 derniers mois, sont de mise.
La clé de la réévaluation ? Le SJR (salaire journalier de référence). Pour le déterminer, on compile l’ensemble des revenus perçus lors des 24 mois antérieurs à la fin du contrat de travail. Cette somme est ensuite divisée par les jours correspondant à la période d’indemnisation.
Le calcul adopté pour 2023 sera de 40,4 % du SJR augmenté de 12 euros, applicable pour ceux dont le SJR ne dépasse pas la barre des 29 €. Si le SJR est supérieur, le taux grimpe jusqu’à 57%. Ainsi, l’allocation journalière s’établira à 29,38 €, avec un plafond fixé à 75% du SJR.